3 conseils pour vous qui n’aimez pas Noël afin de rassurer un peu le Grinch qui sommeille en vous !

Que ce soit chez soi ou non, que l’on organise ou pas, Noël est une fête qui peut être source de tension. En tant que parent, la charge qui pèse sur nous est d’autant plus grande qu’il nous faut gérer les besoins, les envies et les attentes de nos enfants. Toutes ces contraintes nous empêchent d’attaquer sereinement la période des fêtes avec légèreté, mais il faut pourtant trouver le moyen d’en profiter un maximum.

Voici donc trois conseils que j’applique à ma propre famille pour déstresser un petit peu alors que la fin d’année arrive à grand pas.

Une partie de Tétris dans le coffre de votre voiture

(Monstres Academy, Dan Scanlon pour Pixar, 2013)

Si c’est vous qui partez, les préparatifs posent toujours un énorme problème, surtout si vous vous sentez seule devant cette épreuve. N’hésitez pas à solliciter votre moitié, et pourquoi pas vos enfants, pour remettre de l’ordre dans la maison, préparer les affaires et ne rien oublier.

Dresser une liste collaborative de ce qu’il nous faudra prendre quelques jours avant les fêtes nous aide beaucoup : chacun rajoute petit à petit sur la liste ce qu’il lui vient, et il suffit juste de se saisir de la liste la veille ou quelques heures avant le départ pour savoir quoi prendre et pour qui.

Encore une fois, faites en sorte que tout le monde participe aux préparatifs histoire de gagner du temps et de ne pas vous vider de votre énergie avant même de prendre la voiture. Vérifiez juste une dernière fois la liste avant de partir, et tout ira comme sur des patins. 

“Tu veux faire partie de la famille ?”

Don Corleone fils qui n'a sensiblement aucune envie de rester à table

(Trilogie du parrain de Francis Ford Coppola, 1972-1990)

Première très grande source de stress pour noël : les réunions familiales. Que vous n’ayez à affronter qu’une seule soirée ou à les enchaîner comme les verres sur un mètre de shooters, rares sont les familles où tout se passe pour le mieux lorsque tout le monde se retrouve en même temps dans la même pièce pour partager le même moment. 

Mathématiquement, plus il y a de personnes présentes, plus les chances de prises de tête et de conflits sont grandes, d’autant plus que certains ou certaines sont d’un naturel assez… offensif dirons-nous. Il vaut donc mieux se préparer mentalement à encaisser quelques coups.

Pour éviter de s’écraser devant la moindre remarque ou, au contraire, partir au quart de tour, il vaut mieux trouver un équilibre qui permet de désamorcer une situation de conflit de façon diplomate. La technique consiste à user d’humour ou à abonder dans le sens de la personne qui vous fait une réflexion pour la déstabiliser et éviter l’escalade de mauvaise humeur. Pensez bien qu’il ne s’agit que d’une soirée dans l’année, vous pourrez décharger votre colère une fois les fêtes terminées.

Par exemple : 

« Tu allaites toujours ton enfant ? »

Répondez « oui » ou « en effet », puis passer à autre chose, ne vous fendez pas d’explications ou d’une réponse plus longue ;

« Eh ben ! tu as grossi depuis la dernière fois ! »

Expliquez avec le sourire « je suis heureuse que tu ais remarqué. Je préparais les fêtes comme les jeux olympiques donc fallait prendre un peu de muscle » ;

Ce sont juste des exemples, mais c’est en général le genre de phrase que l’on prend dans les dents à peine les salutations faites.


“C’était pas ma guerre”

Image issu du film Rambo

(Rambo, Ted Kotcheff, 1982)

Vos enfants vont s’amuser, les discussions sur des sujets sensibles vont débarquer, il y aura le moment des cadeaux, l’ensemble du repas : noël, tristement dans nos têtes, c’est la guerre. Et une guerre, cela ne se gagne pas seul ; vous aurez besoin de renfort. Pour cela, il va falloir solliciter votre moitié : discutez en amont de ce que chacun déteste, de qui à table serait susceptible de l’énerver, de ce que vous craignez de voir arriver ou entendre. 

En bref, anticipez, convenez d’un signal d’agacement ou qui indiquerait le besoin d’une pause, soutenez-vous au maximum et assurez-vous de ne jamais faire cavalier seul. À deux, sans jamais faire défaut à l’autre, vous vous en sortirez mieux.

J’insiste, mais vous devez impérativement vous soutenir l’un l’autre : savoir que l’on ne sera pas seul face à une éventuelle adversité, c’est l’assurance d’une véritable sérénité pendant les fêtes.

J’ai conscience que chacun souhaiterais être lui-même et ne pas avoir à prendre sur lui durant ce qui devrait être des moments de joies et de retrouvailles. Il faut se souvenir que noël est censé être source de joie, pas d’appréhension. 

Même si parfois tout cela est plus facile à dire qu’à faire : il est impossible de se faire aider de l’autre dans certain couple, le soutien peut ne pas être le point fort de votre moitié, les enfants ne vous facilitent pas la tâche et la colère nous monte très vite à la tête.

Malgré tout, je vous souhaite de très bonne fêtes, une heureuse année, et pléthore de bonnes choses ! 

 
Image issue du film Le Grinch (2018) où i sourit (pour une fois ^^)

(Le Grinch, Yarrow Cheney et Scott Mosier, 2018)

 
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